Comment avez vous débutez en wind ?

Ou, quand, comment, avec quel matos, on veut tout savoir ?
Et n'hésitez pas avec les anecdotes qu'on se mare un peu.
Les galères / les progrès ...

été 1993 sur notre bon vieux lac de maine avec le materiel que l'armée du génie d'Angers possédait.
c'est a dire les paquebot de 3m80 avec les voiles triangulaire sans latte, le mat epoxy une partie, le wishbone qu'il fallait mettre le long du mat pour l'attacher avant de le pousser en direction du point d'ecoute afin que le noeud tienne.......





franchement, fallait vraiment que la magie opère pour etre accro a ca....


2 mois de cours tous les mercredi environ, puis mes parents m'ont acheté une bic presto a décathlon avec une voile décath 5.6 a camber amovible.
Passer d'une planche genre dufour a une slalom 280 me fit réapprendre la planche et certain m'ont surement vu coté parking atlantique cette année la durant l'automne a galérer contre le vent pour apprendre a maitriser l'engin.

5 ans plus tard je passait a une RRD 281 et une NS prisma TX 6.8 (enorme a l'epoque en taille) acheté a un coureur.
17 ans plus tard, je suis bien content d'avoir choppé ce virus

moi j'ai fait plusieurs tentatives infructueuses avant de réussir à me lancer

85-86 je pouvais prendre le matos de ma mère (Océanite) mais j'étais trop criquet pour réussir à lever la voile, j'essayais aussi le matos de mon mono du club Mickey qui était déjà plus récent mais pareil, trop lourd, pas de matos pour minot

et puis le déclic est venu en 89, ici:


lors d'un voyage de classe avec mon collège de Reims, aux Glénans, j'ai fait 1 semaine de planche, avec des grééments adaptés, bien monitoré par Tewfik c'était le début d'une longue histoire d'amour (mais ça faisait longtemps que je voulais jouer moi aussi, avec l'exemple motivant de mes parents et l'attrait du support pour enfin quitter la plage et les chateaux de sable)

option grand soleil et pétole mais pour apprendre c'était parfait

après j'ai récupéré une voile plus petite que j'ai utilisé avec le matos de ma mère, pendant quelques années, avant d'acheter mon premier matos à moi en 1993, Bic Fun Rock (2m95, 135L) et voile 5.5 en monofilm, un monde nouveau et bientôt les premiers planings!

depuis j'ai pratiqué pendant toutes mes vacances en Bretagne (Finistère nord), puis aussi pendant l'année avec ma Super 5 et ses barres de toit (Baie de Somme, base nautique du crotoy, lac du Der), petite pause pendant quelques années de début de carrière sur Paris, juste 2-3 sessions par an, soit en Bretagne soit en voyage (Essaouira)

et fin 2007 installation à 10km de là où tout a commencé, reprise à fond de la planche, revente de mon vieux matos de 95 et à fond dans la planche à nouveau et là je peux nav quand je veux, le pied!

bientôt une maison à moi avec vue sur les Glénan je file j'ai rdv avec le banquier

vivement ma prochaine nav aux Glénan!

Les glénans, le rêve bleu

Quelles solutions aujourd'hui pour naviguer au glénans, le matos est accepté dans la navette ou le seul moyen c'est un zodiac ou un stage aux glénans?

taikila a écrit:

Quelles solutions aujourd'hui pour naviguer au glénans, le matos est accepté dans la navette ou le seul moyen c'est un zodiac ou un stage aux glénans?

bonne question, j'ai un collègue qui se renseigne sur le sujet, je posterais ça s'il obtient une réponse, à mon avis le plus simple c'est la navette, mais en pleine saison pas sûr qu'ils acceptent

Partant pour la réponse, merci. Une maison en face des glénans, le rêve.

Après un essai non concluant il y a une trentaine d'années (matériel trop encombrant et pas de plaisir) j'ai décidé il y a un an et demi de me lancer avec ma femme et junior.
Je suis passionné de voile (dériveur et habitable) et de tout ce qui touche à l'eau, à l'air. Nous avons donc pris quelques heures de cours avec maître Yoda-Stéphane et je suis passé chez Jean-Yves nous équiper...

Après un été plancheux (lac de Biscarrosse) à naviguer tous les jours pendant 3 semaines et toutes les sorties au lac de Maine, on a chopé le virus. Maintenant le garage est encombré de planches, de voiles et de mâts, des bouquins traînent partout des WC aux chambres avec des prospectus et autres stickers.

L'avantage de pratiquer en famille c'est qu'on partage les mêmes plaisirs... l'inconvénient c'est 3 gréages - dégréages par session et autant de matos à ranger ensuite...mais le plaisir demeure et c'est l'essentiel. Et on ne compte pas s'arrêter là car je réfléchis à l'achat d'un fourgon pour les trips plus loin et plus longtemps et cet été on repart pour 3 semaines de planche.

Le pied quoi

Et le Steph , il a démarré comment ?
Y croit quand même pas qu' y va faire se jeter à l' eau les autres et qu' y va faire l' économie du récit de ses premières navs , qui font forcément ( au moins ) sourire ...
Pour moi : Lac de Vassivières en Limousin (eh oui , ça existe ... ) 1000 ha , été , une planche je sais plus quoi à un beau frère , avec une gaastra de 6,8 dessus : ca je m' en rappelle : 6,8 , c' était MONSTRUEUX à sortir de l' eau ...
Et puis , le même été , un copain me prète sa winsurfer ça aussi , on s'en souvient : voile triangle " bâche " , qui gonfle comme une baudruche au moindre souffle et t' arrache le thorax avec les bras , dérive en bois qui remonte et dans laquelle tu t' exploses les arpions , pied de mat tenu par un système de vis qui tient pas : tu prends le gréement dans le pif dés que tu éxerces une traction vers le haut , wish vaguement tenu par un bout , flotteur 20 kg ( mais incassable , ça c' est vrai ... )
Quelques années de rond dans l' eau avec du matos de même genre ( CE Motorola ) , puis premier flotteur d' occas' acheté 3 sous chez multifun ( mistral schreder ) .
Et puis , un jour , sans savoir pourquoi ( mas je crois que c' est trés souvent le cas pour les premiers plannings ) ça part au planning .
Un seul mot : C' est LA REVELATION !!!
Maman , JE VIS !!!
Tout le reste est devenu fade ( pire : insipide ... ) : vélo , natation , kayak , etc etc , et - à priori - c' est pas prêt de s' arréter .
Je suis le plus mauvais de la bande , pas de jibe , pas de waterstart , pas de figure , rien , mais je m' en bats les C.....
J' attends rien que de retrouver cette sensation de planner ( avec un peu de vitesse , c' est pas pire ... ), c' est mon pied , mon nirvana , la totale , sans commentaire ni justification aucune .
Sorry , c' est toujours un peu longounet ...

etienne a écrit:

Sorry , c' est toujours un peu longounet ...

pas de souci, on est tous pareils

Pour ma part tout à commencé à 12 ans, mon géniteur m'a donné une de ses planche de vague une authentique atlantic shore (shapée par le grand gourou des ailerons select à l'époque il me semble), un thruster, qui coulait. Pas de tire veille et tentative du waterstart direct, papa en pédago avait tout faux, bonnes galères, les vagues qui te ramènent tout le temps au bord (hôô comme je les ai maudites, alors que désormais je les vénère), la planche incontrolable, j'ai mis beaucoup de temps à prendre du plaisir...Mais une fois le premier vrai planning fait, accroc total et ça fait 19 ans que je ne pense qu'à ça...et au surf...

etienne a écrit:

Je suis le plus mauvais de la bande , pas de jibe , pas de waterstart , pas de figure , rien , mais je m' en bats les C.....

Meuhhnooon Etienne c'est pas toi le plus mauvais.... pareil pour moi!!!!

Outre quelques essais infructeux dans la pétole estivale niçoise, les débuts de windsurf c'était avec Stéphane sur notre bon Lac. Que des bons souvenirs et je me souviens très bien du trajet Le Mans-Angers que j'empruntais le samedi matin pour aller en cours. C'est là que j'ai découvert l'existence des manches à air sur le bord des routes et des réactions des différentes essences d'arbre au vent. Quelle impatience! avec à chaque fin de cours l'envie d'y retourner encore, de progresser encore....

Mais ce qui m'a vraiment donné l'envie de m'y mettre c'est lors d'un séjour sur la plage de piantarella (eau 25, air 25, vent 25) en Corse ou je barbotais avec ma douce. J'ai alors vu sortir de l'eau une bonne dizaine de planchistes de tous les âges avec une banane et un sourire tel qu'il était impossible de ne pas envier les sensations qu'ils ressentaient.

Impossible de résister auourd'hui, et avec du recul je me rend compte du nombre de paramètre que j'ai pu changer pour adapter mon mode de vie à la planche (et pas le contraire) : véhicule, vacances, temps de travail, budget, week end, relation avec les beaux parents, tout cela est passé sous les fouches caudines du windsurf et jamais un regret...

Le pied!

"les fourches caudines" taikila ça fallait réussir à le placer
Taikila en immortel je vote pour

pour ma part :
début en été 1995, motivé et conseillé par le frangin et steph GPS
un week-end aux sables d'Olonnes pour donner le virus
puis 3 semaines à TARIFA
la progression fut lente puisqu'à l'époque j'empruntais le matos du frangin ( une F2 VEGA et deux voiles aérotech 5,5 et 4,5 qui sur la fin avaient plus de surface scotchée au chatterton que de monofilm )
et puis les nuits espagnoles avaient beaucoup d'influence sur l'état de forme nécessaire à l'apprentissage de la PAV
mais il y eu quand même les premiers beachstart et planning pour conserver le virus



2 ans plus tard sur le mythique spot du stade de foot de Tarifa

hello
pour ma part a 10 ans pour ma dernière année au club mickey au cap ferret
la proprio du club avait monté une activité planche avec 5 ou 6 windusurfer ......... je suis monté dessus et jamais vraiment descendu>.

ensuite au printemps on a acheté une paire de Dufour Wing ave ma mère et puis c'est parti !!!
ensuite la Mistral Kailua !!! 22 kg des footstrap, une dérive hawaienne, une voile hawaï ....

taikila a écrit:

Partant pour la réponse, merci. Une maison en face des glénans, le rêve.

bon les vedettes de l'Odet m'ont répondu:

Citation :

Pour faire suite à votre demande de renseignements, nous vous confirmons qu’il est possible d’embarquer à bord des vedettes de l’Odet au départ de Beg Meil ou Bénodet avec une housse de planche à voile et son gréement.
Tarif : 15€ par trajet

un peu cher mais bon... ça plus le billet (30€), limite ça vaut le coup de louer un zodiac à plusieurs et d'y aller par ses propres moyens...

C'est sur que ca fait un peu cheros, en plus c'est pas trop possible de planquer une planche et un gréement sous le blouson.

Les navettes te débarquent sur l'ile Saint Nicolas et le coin paradisiaque d'entre les coins paradisiaques pour nav c'est plutot vers Drenec.
Je me souviens lors d'un stage croisiere au glénans d'un thermique qui se levait vers 14h, d'eau plate et de stagiaires peu farouches qui dansaient sur le sable blanc du site pendant que leurs camarades tournaient autour de nos 5.7 au planing. Un peu dégouté de rentrer dans les casernements de grognards du fort cigogne le soir (mais y'avait un bar)...

Du coup en zodiac ce serait impec mais peut on débarquer ou squatter sur une autre ile que saint nicolas vu que toutes les autres appartiennent aux glénans ou a bolloré pour penfret. Je ne sais pas du tout, ca me parait pas impossible.

Peut être que le plus simple c'est de poser directement la question à l'ecole de voile des glénans...

Reste à trouver un véliplanchiste, sympathique, compétent, aimant la nature et qui a son permis bateau... (au fait cid85, tu fais quoi en avril?)
D'ailleurs je sais pas si le permis bateau de base est suffisant vu qu'on est à plus de X miles d'un abri.

En tout cas merci et si tu as plus d'infos (prix d'un zodiac, permis bateau+, possibilité d'accoster...), n'hésites pas à me tenir au courant, je suis preneur...

taikila a écrit:

D'ailleurs je sais pas si le permis bateau de base est suffisant vu qu'on est à plus de X miles d'un abri

permis côtier => 6 milles, bon pour les Glénan, on peut beacher à St Nicolas et naviguer dans la chambre pour le prix d'un zodiac c'est plutôt autour de 180€ la journée donc c'est kif kif à 4 (et faut réussir à charger le matos...) mais au moins tu pars et tu reviens quand tu veux, sinon faut louer un habitable pour le WE et dormir sur place

J'ai le hauturier et je navigue souvent dans la zone....(en voilier).. ça sent le coup estival ça....

Un peu HS tous ça mais Vtwin va nous arranger ça ?
Remarque vu comme ça c'est vrai que ça donne envie !
On se croirait en polynésie !!!
Faut qu'on s'organise...

pour avoir plongée la bas les fonds marins sont superbes,

vive les bateaux à voiles sur ce genre de site

Pour moi, c'était un peu avant mes 10 ans avec mon oncle : mais que de galaire avec vieu matos, et se prendre le mat en plein face, n'est pas toujours agréable. J'ai donc pris une ou deux semaine de cours au bord de la mer, mais habitant Reims, je ne n'aviguais que l'été avec un gros paquebot 380 (maintenant transformé en tandem) est des voiles "tempètes". Puis lorsque je suis venu a Angers, mon frère c'est acheter du matos à multifun, une veloce 298, qu'il ma vendu environ un an après, et c'était parti pour en faire toute l'année avec une V8 streetracer en 6,5 de 1998 et une Rafcam jet de .... (entre 90 et 95?) en 5 m². J'ai pu donc progresser avec ce matos entre le lac et la mer. Et maintenant, je suis a Rouen, avec du gros zef, une titan et quelques voiles dans le garage qui ne sont pas sortie depuis l'été dernier... alors, j'espere que les températures seront clémentes.
Bonne semaine à tous

ben pour moi, c'est pas terminer, je suis toujours un debutant, je ne planne pas encore et je ne m'accroche pas beaucoup au harnaie. J'ai commencée a 10 ans avec l'aide de mes fréres mais ils sont meilleurs planchiste que mono. j'avais un vieux paquebot (le même que Flo), un wish qui bougait et les voiles tempétes. les journée de test au lac mon permis de vraiment aimé se sport avec du matos et des conseils adapté. A mes 12 ans, on m'as permi de faire des cour l'étè donc j'ai pu faire deux semaines de cours étalé sur 2 ans pas tres loin des glenant mais sur le continent. Apres c'est petit a petit que j'ai commencer a acheter mon materiel, la plaquette puis un paquebot (recuperer gratuitement grace au forum), et 2 vieille bic apres c'est le harnaie, puis la planche, puis le mat et la rallonge. Mainteant il faut attendre le printemps pour se remettre à l'eau et esperer plannait.

me concernant,à 13 ans, il m'a fallu passer par la compétition dériveur pour constater mon dégout de la compète (dsl marie odile si tu lis ça ^^) et un amour de cet élément qu'est l'eau .
Adorant le skate, mais mes chevilles ..non, je décidais de tenter l'aventure sur la planche de mon papa!

en un eclair il regretta deja de partager son matos avec moi !!

Noel arriva et me voila équipé d'une belle planche AHD 278 et d'une 5.7 art attack !!

Je ne remercierai jamais assez mon père de m'avoir permis de découvrir ce sport !!!!

D'ailleurs j'ai hâte d'aller faire un tour avec lui à Kerguelen et de partager un bon bord planning à la "old school"

Allez pour faire plaisir à Étienne...

Mes débuts furent un non début !
je m'explique, descendu à Gruissan exprès pour faire des vacances sportives, on choisi un camping GCU proposant des stages d'init et perfo funboard. Manque de pot, fin de stage et absence de vent ruine le séjour.

Du coup de colère je rachette à bas prix le matos en fin de stage et me démerde.
Tout équipé d'une "F2 Véga" de 115 l et des deux gréements complets "Aérotech" 5.5 et 4.5 (spécial Tram) quasi neuf pour une bouchée de pain de l'époque.

Et me voilà parti décidé à faire du fun. Le con.
Ma femme en a presque fait une crise quand la première fois que j'ai voulu monter sur la pôv board avec mon quintal (de l'époque aussi) la planche à disparue sous moi, direct collée au fond avec les oursins.

L'anecdote (croustillante) veut que c'est à cause de ces petites bêtes piquantes que j'ai appris à naviguer avec des bottillons dont je ne peux plus me séparer maintenant, et pour cause j'ai débuté en tennis alors les sensations sous les pieds connais pas, par contre les oursins s'en souviennent encore eux.

Depuis j'ai un peu progressé... heureusement et surtout grâce au lac d'ailleurs, avec des débuts difficiles qui font que chaque étape passée : Beach start / planning / Harnais / Water start / Straps/ jibes (plus ou moins dans l'ordre) ont conduis inexorablement vers la passion, pourtant j'en ai chié, je m'en souviens encore mais j'avais décidé que j'y arriverais.
Va savoir pourquoi...

Un de mes plus grands souvenirs reste de loin le fait d'avoir contaminé Olivier et Fred au passage. De grands moments de partage, de poilade et de convivialité, tant pis pour le foi... et puis la découverte (très tôt, après un an seulement ) du spot du stade de foot à Tarifa pour mes premiers runs de speed.

Voilà t'es content Étienne ?